dimanche 24 août 2008

Epursol, Depotoir & Municipalité

update: It now appears that Épursol received 3000 tons of waste. Épursol was charged by Environment Québec with 7 infractions in July. 2000 tons were converted into compost. 1000 tons remained. But what to do with the 1000 tons? Benjamin Leblanc contacted maire Serge Thivierge. 600 of the 1000 tons were transported to Dépôtoir on Tuesday August 19 and Wednesday August 20 at $35.00/ton. If the waste was transported to Lachute, the charge = $70.00 with a contract? Savings = $35.00/ton plus transport costs. Without a contract the charge = $130.00? Savings = $95.00/ton plus transport costs. Was Municipalité de Lac Simon charged by Environment Québec with 2 infractions? ...Interesting indeed.

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DÉCHARGEMENT IMPORTANT AU SITE D'ENFOUISSEMENT DE LAC-SIMON
Les propriétaires s'inquiètent du manque de surveillance
Le mercredi 03 septembre 2008
Yves Soucy
Le Droit

L'Association des propriétaires du lac Simon (APLS) dénonce le manque de vigilance de la part des élus municipaux simonets qui ont laissé l'entreprise Épursol décharger au dépotoir plus d'une trentaine de camions semi-remorques remplis de sacs vides de restants de table provenant de Toronto, le 20 août dernier.

Le maire de Lac-Simon, Serge Thivierge, a avoué au Droit, la semaine dernière, que la quantité déversée au dépôt en tranchée dépassait largement ce qu'il avait constaté avant que son conseil municipal donne son accord au propriétaire de l'usine de compostage et de traitement des eaux usées de Chénéville. "La municipalité s'est-elle fait avoir dans toute cette affaire ? Comment donner une autorisation sur la foi d'une simple inspection visuelle, de si peu de renseignement et de la parole de l'entrepreneur ?", fait remarquer Lise Villeneuve, présidente de l'APLS. Elle souligne que n'eût été la vigilance de certains citoyens, cette situation n'aurait jamais été connue de la population.

Selon l'APLS, Épursol aurait déjà reçu du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, en juillet dernier, un avis d'infraction sur sept points, dont un concernant le traitement du même type de matières résiduelles. Une information que le ministère tarde à confirmer ou démentir.

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Inquiétude chez les résidants de Lac-Simon
Dechargement de plus d'une trentaine de camions semi-remorques
Yves Soucy
Le jeudi 28 août 2008
ysoucy@ledroit.com
Correspondant régional
Le Droit

Le déchargement au site d’enfouissement de la municipalité de Lac-Simon, la semaine dernière, de plus d’une trentaine de camions semi-remorques de matières résiduelles provenant de l’usine de compostage et de traitement des eaux usées Épursol, de Chénéville, suscite plusieurs interrogations de la part de certains citoyens.

À la demande de la municipalité de Chénéville, qu’elle dessert pour la disposition des ordures, la municipalité de Lac-Simon a accepté de recevoir certains résidus provenant de l’usine Épursol moyennant un tarif de 35 $ la tonne métrique.

« Lorsqu’on a visité le site de l’usine, la quantité de résidus qu’on a vu ne semblait pas énorme. C’est pourquoi, on a exceptionnellement accepté de les recevoir », souligne le maire simonet Serge Thivierge.

Quantité importante

Mais à son retour d’un séjour à l’extérieur du village, mardi dernier, l’inspecteur municipal lui apprend qu’il y a eu n’ont pas une quinzaine de camions de déversés au dépotoir, mais de trente à quarante, et que ce n’était pas fini.

« Ça a largement dépassé ce qu’on s’attendait à recevoir. C’est pourquoi j’ai tout arrêté car on aurait été obligé de creuser une nouvelle tranchée et il n’en était pas question », raconte le maire de Lac-Simon, en avouant que la municipalité avait manqué de vigilance dans ce dossier.

De son côté, le président d’Épursol, Benjamin Leblanc, soutient n’avoir transporté que ce que les élus municipaux avaient constaté lors de leur visite à l’usine. Mais il admet que la quantité s’est avérée plus élevée que ce qu’il avait estimé au début.

D’autre part, M. Leblanc dément les allégations de certains citoyens affirmant que les résidus enfouis au dépotoir de Lac-Simon provenaient des États-Unis car ils ont noté que des camions étaient immatriculés de l’état de New York.

Or, le règlement québécois sur les déchets solides interdit à un exploitant d’un lieu d’élimination d’accepter des déchets provenant hors du Québec.

« Ce qui a été enfoui, ce sont des sacs vides de restants de table provenant de Toronto. Les matières putrescibles ont été compostées dans notre usine et ce sont uniquement les sacs de plastique, certains biodégradables d’autres non, dans lesquels contenaient ces résidus, qui ont été acheminés au dépotoir. J’ai les preuves », affirme sans hésitation le président d’Épursol.

À la demande de citoyens, le ministère de Développement durable, de l’Environnement et des Parcs a été saisi du dossier pour vérifier si des infractions ont été commises. L’enquête est toujours en cours.

Mentionnons qu’à compter du 19 janvier 2009, les dépotoirs en tranchée exploités par les petites municipalités devront cesser définitivement leurs activités au Québec.

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